
Môme du monde, te souviens tu?
Au minimum, me diras-tu où tu allais?
Me diras-tu ce monde sans allées et où les pommes ne tombent plus?
Où seuls des feuillages cacheraient les fautes et les roses.
Tu es entrée dans ta robe à l’aube inlassablement.
Frêle sur ton ballet de cymbales, tu t’y emballes au gré des
sortilèges.
No regret, tu t’allèges.
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Gosse du monde,
Houhouhou,
Tu ré-hausses tes épaules,
Houhouhou,
Et tu te gausses.
Houhouhou,
Sous les dômes de tes légendaires domaines...
Aimante pluie
Feignante du bonheur,
Folle fée de breloques,
Tu fais le feu de tes bois d’éloges
Même vides et sans auges.

Originel
Au réveil, je prends l'élan pour franchir le seuil. Il me revient alors la raison. Je sais où je suis et depuis quand. Demain, je saurai aussi : je suis de passage.
Contemporaine de l'oeuvre de tous ceux qui ont été et serons, de ceux qui sont. Nous sommes seuls dans la forme quotidienne et universelle de la durée.
L'algèbre prouve que le soleil brillera encore pendant un temps donné. J'ignore le reste, en effet. La chimie qui me gouverne n'est pas le seul fait de mon passage. Il y a autre chose : "Je suis là, moi ou un autre, j'aurai pu ne pas être...j'apparais à tel instant. Sans raison ou non.
Unité de mesure : une vie, un souffle. Je m'arrête à cette sensation ineffable du vide et du plein.